Marco Carrera est le « colibri ». Comme l'oiseau, il emploie toute son énergie à rester au même endroit, à tenir bon malgré les drames qui ponctuent son existence. Alors que s'ouvre le roman, toutes les certitudes de cet ophtalmologue renommé, père et heureux en ménage, vont être balayées par une étrange visite au sujet de son épouse, et les événements de l'été 1981 ne cesseront d'être ravivés à sa mémoire. Cadet d'une fratrie de trois, Marco vit une enfance heureuse à Florence. L'été, lui et sa famille s'établissent dans leur maison de Bolgheri, nichée au sein d'une pinède de la côte Toscane. Cette propriété, qui devait symboliser le bonheur familial, est pourtant le lieu où va se jouer le drame dont aucun membre de la famille Carrera ne se relèvera tout à fait. En cet été 1981, celui de ses vingt-deux ans, se cristallisent les craintes et les espoirs de Marco qui devra affronter la perte d'un être cher et connaîtra un amour si absolu qu'il ne le quittera plus.Grâce à une architecture romanesque remarquable qui procède de coïncidences en découvertes, Veronesi livre un roman ample et puissant qui happe le lecteur dans un monde plus vrai que nature où la vie, toujours, triomphe. « Le colibri de Sandro Veronesi est un chef-d'œuvre bouleversant. D'une beauté absolue jusque dans les moindres détails. »Corriere della SeraTraduit de l'italien par Dominique Vittoz
Sandro Veronesi, né le à Prato, en Toscane (Italie), est un écrivain et scénariste italien, lauréat du prix Strega en 2006 et en 2020, du prix Femina étranger pour Chaos calme et du prix Flaiano (2011) pour XY.
Biographie
Après l'obtention d'un diplôme d'architecture à l'université de Florence, Sandro Veronesi s'est tourné vers l'écriture. À 25 ans, il publié son premier livre, Il resto del cielo, sa seule incursion dans le domaine de la poésie.
Dans ses premiers romans, où se perçoit l'influence de l'écrivain américain Thomas Pynchon, l'écrivain italien se penche sur les difficiles relations entre père et fils. C'est le cas de Les Vagualâmes (Gli sfiorati), paru en 1990, adapté au cinéma en 2011 par Matteo Rovere. Dans son quatrième roman, La Force du passé (La forza del passato), paru en 2000, le père est mort, mais sa mémoire pèse lourdement sur Gianni Orzan, un auteur d'ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse.